Les prochains jours donneront lieu à l’un de ces grands moments de démocratie que l’Union Européenne se plait à célébrer: l’élection de son parlement. Comme les membres de son exécutif (la commission donc…) ne sont élus par personne, je vous propose de jeter un oeil sur les réelles attributions de son pouvoir législatif (le parlement…) et de les comparer à ceux de pays que l’on présente comme autoritaires voir mêmes dictatoriaux. Juste histoire de bien situer où en sont des notions fondamentales comme la séparation des pouvoirs et la démocratie sous nos lattitudes.
Comme précisé par la légende, les cases en vert signifient « oui », les rouges « non » alors que les oranges mettent en évidence des situations qui, dans la théorie signifient « oui » mais qui en pratique voient les pouvoirs des parlements réduits à être de simples caisses enregistreuses des décisions de l’exécutif. Le cas de l’Iran est un peu particulier, puisque son parlement peut effectivement élaborer et accepter ou rejeter les lois, mais doit en revanche faire en sorte que ces dernières soient compatibles avec les principes de l’Islam, sans quoi les Gardiens de la Révolution ont la possibilité de les faire modifier ou annuler.
Il ressort ainsi de cette brève analyse que le législatif européen a moins de pouvoir législatif que ses homologues russe, turc et vénézueliens. La notion de séparation des pouvoirs en Europe occidentale se rapproche plutôt de celles qui prévalent en Biélorussie ou en Iran. Ceci méritait d’être dit pour pouvoir suivre la vaste blague électorale européenne des prochains jours en toute sérénité…
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