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Stev’ LeKonsternant prend à coup sûr trop souvent l’apéro. Comme le politiquement correct fondé sur rien lui provoque des réactions épidermiques, il se prête parfois au jeu dans ses rares moments de lucidité en sautant à pieds joints dans le plat. Histoire de provoquer une réaction ou un débat là où les tenants de l’Axe du Bien n’en veulent pas.

Chat GPT, agent du Kremlin?

Mariia Shalabaieva/Unsplash
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Au cours d’une séance questions-réponses avec ce cher Chat GPT 3.5 (la version gratuite donc), j’ai eu soudain l’envie d’en savoir un peu plus sur ses bases de données. Je lui ai donc demandé jusqu’à quelle date vont les données qui ont servi à l’alimenter.

Sa réponse a provoqué en moi un véritable déclic. Comme ses données courrent jusqu’en janvier 2022 et que le conflit russo-ukrainien débute un mois plus tard, GPT possède des connaissances sur tous les évènements qui ont précédé et mené au conflit, ainsi sur que les avis des divers camps à ce sujet. Il est en revanche vierge de toute propagande russe comme ukraino-occidentale au sujet de l’intervention militaire elle-même puisqu’il n’en a pas connaissance. Partant de là, il m’a paru intéressant de lui demander si une intervention militaire basée sur le droit d’ingérence humanitaire peut se justifier comme le prétendent les Russes, ou si nous sommes en face d’une inadmissible guerre d’aggression comme on a tendance à le présenter dans nos contrées. Sa réponse peut paraitre surprenante:

Ainsi, selon l’intelligence artificielle, les justificatifs (humanitaires donc) avancés par les Russes sont « potentiellement » acceptables pour justifier une intervention armée. On est loin du catégorisme contraire affiché par nos zélites. A aucun moment il n’exprime quoi que ce soit qui pourrait amener à penser qu’une telle intervention est un scandale. Et s’il ajoute qu’elle devrait être « idéalement autorisée par le conseil de sécurité des Nations Unis », c’est qu’il sait que des enjeux plus « politiques » rendent cette autorisation très improbable et que des précédents existent déjà permettant de passer outre (intervention de l’OTAN en ex-Yougoslavie notamment).

En définitive, on peut donc se demander si la froide rationnalité de GPT ne tend pas à donner raison aux Russes plutôt qu’à nos zélites…

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