Appuyez sur “Entrée” pour passer au contenu

Je suis chrétien et anarchiste de droite, j’ai un Dieu, mais pas de maître. Journaliste, à la tête du magazine Le Peuple, je m’exprime sur cette newsletter à titre personnel, avec ma casquette de philosophe et de passionné de littérature. Vous allez peut-être tomber de votre tabouret, si vous venez ici pour la première fois, mais je respecterai vos désaccords, car j’aime avant tout le débat. J’aime aussi la bonne humeur, la bière, la viande rouge et le squat à la barre fixe, mais sous la parallèle.

Ma noirceur

Partager cet article

La vérité, quand on va au fond des choses, c’est que toute cette existence n’est qu’une comédie et une vallée de larmes. C’est qu’on débat sur la place de l’État, sur la bobine des politicien sur leurs affiches, sur la définition de la neutralité et ces genre de choses, alors qu’on va tous en sortir les pieds devant. Alors on fait semblant, bien sûr, on se présente à des élections ou alors on casse la gueule de son voisin parce qu’il défend l’équipe en bleu et nous celle en verte.

Il n’y a strictement rien à attendre de cette existence, et j’ai pour seule consolation d’arriver à espérer qu’il y en a peut-être une suivante.

Tout, absolument tout, me semble tellement vain. Se casser le cul pour tenter de faire vivre une idée tandis que ces gens bien au chaud dans des médias d’État me font la morale, recevoir des leçons de solidarité de la part de gens qui touchent 200k/an, de conservatisme de la part de beaufs qui trompent leur femme, avoir fait dans ma vie des révérences devant des curés qui se tapaient des gamins…

Je ressens une fatigue immense et un dégoût total.

Excusez ma noirceur.
R.

Les commentaires sont désactivés.