Le calcul est élémentaire : le prix des soins augmentent donc il faut augmenter le montant de la participation des assurés. Cette déduction simple – voire simpliste – est facile à faire dans des bureaux d’économistes et de parlements de politiciens.
La réalité est bien plus complexe.
L’abus de langage
Il n’est pas anodin qu’on use et abuse du terme «coûts de la santé» alors qu’il s’agit du coût des soins remboursés par la caisse maladie. On est ainsi loin de la notion de santé globale et de la définition de l’OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »
Toutefois, notre système de santé est défini par des lois juridiques et administré par santésuisse, la faîtière des caisses maladie. Ainsi, un médecin a été convoqué par une commission en raison de ses coûts annuels par patient et par an, lesquels dépassaient la statistique des médecins de sa catégorie.
Quand ce praticien expliqua qu’il suivait la définition de l’OMS, la juriste présidente de ladite commission affirma : «Vous vous occupez de la santé, nous nous occupons de la maladie.» Par la suite, ce médecin fut convoqué au tribunal arbitral qui réitéra la question. Pour expliquer la démarche de sa pratique de médecine intégrative, il rapporta l’histoire d’une patiente chez qui la gynécologue diagnostiqua un cancer du sein et lui proposa le protocole bien connu : opération, radiothérapie, chimiothérapie. En deux ans, l’intégration de différentes thérapies naturelles permit la guérison. A ce récit, le juge n’eut qu’une réponse et pas de question: «Cela ne fait qu’un cas» alors que toutes les économies effectuées grâce à cette démarche permirent d’économiser le coût des traitements lourds et de leurs conséquences, le coût d’arrêts de travail (la patiente n’eut à prendre aucun congé maladie) et, en sus, elle ne présenta aucune rechute dans les 10 ans qui suivirent.
L’abus des statistiques
Le covid-19 démontra à quel point «la médecine est biaisée par les statistiques» (1). L’observation et l’empirisme, base fondamentale de la science, sont supplantés par la croyance que les études contrôlées, randomisées en double aveugle, apporteraient le plus haut niveau de preuve et représentent la démarche scientifique ultime. Une «méthode vertueuse » normative exempte de tout défaut s’opposant à « l’empirisme pragmatique »….Alors ce n’est pas l’efficacité du traitement que l’on mesure, mais « l’efficacité » statistique de la mesure» !
Cette article souligne la réalité évidente que les « empiristes », « praticiens » de la médecine observationnelle (médecine basée sur les faits) évaluent l’efficacité d’un traitement sur chaque patient et, à la suite d’observations successives, essaient d’en tirer un protocole tout en gardant à l’esprit que chaque patient est unique.
L’abus des médicaments
L’usage des médicaments prend une place impériale dans les soins. Depuis longtemps, on se contente de faire taire les symptômes dans le but de ressentir un certain confort. Mais chacun sait que «chasser le naturel, il revient au galop», autrement dit, soit ils reviennent par crises dans certaines conditions, soit il va s’incarner en une forme chronique.
La science profite et entretient cet état de fait, ce qui conduit à l’essor des industries pharmaceutiques, avec des recherches et des découvertes toujours plus subtiles. Evidemment, une telle évolution se répercute sur les primes maladie (2)
A noter aussi les gaspillage de tous les médicaments non utilisés par les patients de même que les doses jetées, par exemple celles des injections géniques périmées (3)
Le gaspillage
A différents niveaux, il est temps d’éviter le gaspillage (4)
Les arguments totalitaires
Nous en avons fait l’expérience avec la gestion de la covidémie, quand toutes les décisions nous étaient présentées sûres, commel’injection génique ou protectrices comme les masques et le confinement. Le coût en rejaillit maintenant sur la population, tant les dépenses du gouvernement, les soins pour suite d’effets secondaires et les troubles psychopathologiques qui perdurent comme l’expose une étude : « Pr. PERRONNE sur TOCSIN MEDIA, à propos des enfants.» (5) ALERTE MALTRAITANCE DE NOS ENFANTS. « … : « 𝐸𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑎𝑡𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑜𝑥𝑦𝑔𝑒𝑛𝑒 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑠𝑞𝑢𝑒𝑠 » 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝐴𝑟𝑐ℎ𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑜𝑓 𝑀𝑖𝑐𝑟𝑜𝑏𝑖𝑜𝑙𝑜𝑔𝑦 & 𝐼𝑚𝑚𝑢𝑛𝑜𝑙𝑜𝑔𝑦
𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒍’é𝒕𝒖𝒅𝒆 : 𝟱𝟲% 𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒔𝒐𝒖𝒇𝒇𝒓𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒃𝒍𝒆𝒔… 𝒄𝒆𝒑𝒉𝒂𝒍𝒆𝒆𝒔, 𝒇𝒂𝒕𝒊𝒈𝒖𝒆, 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒊𝒈𝒆, 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒕𝒂𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆, 𝒔𝒂𝒊𝒈𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒏𝒆𝒛, 𝒅𝒆𝒎𝒂𝒏𝒈𝒆𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏𝒔… 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒊𝒄𝒖𝒍𝒕𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒔𝒑𝒊𝒓𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆𝒔, 𝒆𝒕𝒄. 𝑳𝒆𝒔 𝒎𝒆𝒔𝒖𝒓𝒆𝒔 à 𝒍’𝒐𝒙𝒚𝒎𝒆𝒕𝒓𝒆 𝒐𝒏𝒕 𝒎𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝟭𝟱% 𝒆𝒕𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒄𝒂𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅’𝒐𝒙𝒚𝒈𝒆𝒏𝒆 [..], 𝒐𝒏 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆𝒒𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 à 𝒍𝒐𝒏𝒈 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 ! » (6)
Un autre argument vite lancé est celui de prétendre que la vieillesse est la source des maladies chroniques. En réalité, les cellules du corps se renouvellent régulièrement, au plus tous les 7 ans. Toutefois, la répétition de mauvaises habitudes au cours du temps accumulent des failles, des déchets et des carences, ce qui conduit aux maladies chroniques.
On voit très bien que certains aînés gardent une belle forme physique et mentale, donc c’est possible !
Alors quels «remèdes» – ressources – à l’augmentation des coûts ?
Les économistes, les politiciens et médias se sont beaucoup exprimés sur les conditions financières, comme si c’était les seules issues envisageables.
Il est étrange que les médecins et les patients aient si peu la parole.
Des médecins genevois de premier recours s’expriment.(7)
…Le constat que nous voulons, nous médecins, vous transmettre est celui-ci: le système de santé suisse est malade. Les remèdes sont complexes, mais la baisse des tarifs des consultations ambulatoires n’en fait pas partie. Le temps qui devrait être consacré à la réflexion médicale et à la coordination des soins, qui contribue à limiter les coûts, n’est pas valorisé à sa juste valeur. Baisser la valeur du point TarMed, au bon vouloir des assurances, et dans le silence assourdissant des autorités cantonales et fédérales, ne servira à rien d’autre qu’à nous démotiver et à diminuer l’attrait de notre profession pour les jeunes médecins
Il s’agit de déflorer l’ignorance des politiciens quant aux soins et méthodes hors convention.
Tout d’abord, ils jonglent avec les termes : médecines douces, médecines complémentaires, médecines alernatives. Or chacun de ces concepts a une signification profonde bien distincte.
A l’origine, le vocable «medicina» qui signifie art de guérir s’est réduit depuis quelques temps en science, «la somme des connaissances » et plus spécifiquement une entreprise systématique de construction et d’organisation des connaissances sous la forme d’explications et de prédictions testables
A l’opposé, dans le contexte cérémoniel des communautés autochtones d’Amérique du Nord, le terme « médecine » désigne généralement la guérison spirituelle. (google)
Il est intéressant de constater que les médecines alternatives se sont confirmées sur des siècles alors que la technoscience actuelle modifie les traitements au fur et à mesure de découvertes ponctuelles qui incitent entre autres à la création de nouvelles formules pharmaceutiques, quitte à ce que le temps prouve leurs toxicités.
Les médecines complémentaires sont plutôt des thérapies complémentaires qui viennent en complément d’autres démarches thérapeutiques, conventionnelles ou alternatives.
Les médecines douces est une appellation basée sur l’apparence douce des traitements, ce qui camouflent leur puissance.
Je me hasarde à faire une comparaison avec ce qu’est devenue la justice actuellement : elle se barde de règlements, décrets, lois, trop souvent pour conforter les dirigeants plutôt que de tendre à la Justice. De même, elle se divise en plusieurs sections qui nécessitent des formations bien distinctes, comme nous le constatant avec les différentes spécialités en médecine.
De la sorte, on s’éloigne d’une vision globale.
En réduisant les soins à une médecine de convention, autrement dit à des protocoles selon des diagnostics, le système politique cherche à étouffer, dénigrer quitte à bannir les médecins qui tendent vers une médecine globale.
Ce n’est pas anodin que ce soit un avocat qui présente au Parlement suisse une motion pour supprimer les médecines complémentaires de l’assurance obligatoire des soins. (8) Même si le peuple suisse a voté en 2009 pour qu’elles soient remboursées par l’assurance de base, il n’a cessé de critiquer ces méthodes qu’il assimile à du «charlatanisme». De quel bagage culturel se prévaut-il pour affirmer un pareil jugement ? Il prétend que ces médecines alternatives ne sont rien d’autre que le pendant médical de croyances religieuses personnelles. (…)
Il fait preuve là d’une complète méconnaissance du monde énergétique que la physique quantique démontre de plus en plus par exemple au niveau des globules homéopathiques, lesquels ne sont pas que de simples composés de glucose mais porteurs d’informations quantiques avec tout ce qu’elles recèlent (9)
Et pourtant, l’être humain est d’abord animé par de l’énergie. Quand il la perd, on le met sous terre. Donc l’énergie vitale est primordiale. D’où l’essor actuel des médecines énergétiques qui permettent une médecine précoce quand les analyses biochimiques ne révèlent encore rien et que des médecins conventionnels déclarent : «il n’y a rien, ou encore c’est dans votre tête» alors que le patient ressent nettement des symptômes désagréables.
Il coule de source que quand on tient compte des signaux du corps à ce moment-là, les coûts des soins sont bien moins élevés puisque la maladie n’a pas eu le temps de s’installer dans les organes.
Voilà encore une flagrante source d’économie !
Non, monsieur l’avocat, la médecine ne s’étiquette pas à la légère !
Les assurés sont d’abord des patients avec leur corps, leur âme et leur esprit.
Selon l’avocat précité, «ces médecines alternatives ne sont rien d’autre que le pendant médical de croyances religieuses personnelles. (…)». Réduire ainsi à une telle définition les expériences humaines vécues dans l’être entier par la médecine adéquate au moment opportun est une insulte au vécu des malades. De plus, quand ces thérapies fonctionnent merveilleusement rapidement sur des jeunes enfants et des animaux – il est aisé de les comparer avec des traitements conventionnels – on ne peut pas les qualifier comme relevant de croyances religieuses.
Les patients qui recourent aux praticiens de médecine intégrative ont souvent reçus des traitements décevants et ont alors l’opportunité de vivre la différences avec des traitements alternatifs ou complémentaires.
On peut donc renvoyer la notion de croyances religieuses à la médecine conventionnelle quand le système fait croire qu’elle est la plus sérieuse donc la plus efficace ! C’est évident qu’elle a sa place dans différents cas mais dans d’autres, elle pourrait se parer de modestie !
La souveraineté de l’être humain
Il est vraiment temps de permettre à l’être humain d’être de plus en plus conscient de lui, de la structure et du fonctionnement de son corps, de son être psycho-affectif, du développement de son intellects et des voies à sa disposition pour lui permettre de croître et de s’épanouir à chaque étape de sa vie.
La médecine globale permet d’accompagner chacun-e sur ce chemin d’accomplissement de son être profond, en apprenant à comprendre et connaître (= naître avec) ce qui l’anime sur différents plans, dans différentes dimensions.
1) http://www.francesoir.fr/opinions-editos/covid-19-la-medecine-biasee-par-les-statistiques
5) https://crowdbunker.com/v/QkL4PzZsrg
6) https://www.tocsin-media.fr/
7) https://www.tdg.ch/arretez-de-baisser-la-valeur-du-point-tarmed-871302270428
9) https://www.editions-tredaniel.com/homeopathie-et-physique-quantique-p-6265.html
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