Nous assistons, médusés, à une folie généralisée. D’un côté, le quidam plus ou moins connu et d’anciens diplomates suisses (mais c’est valable ailleurs), incapables de nommer inlassablement l’internationale du terrorisme islamiste responsable des atrocités du 7 octobre, de celles liées au kidnapping de civils absolument pacifiques, du refus délibéré de les libérer jusqu’au dernier, mort ou vivant, et de protéger sa propre population, d’obstruction violente à la distribution d’aide au point de provoquer des tirs reconnus par Israël, et pour certains meurtriers, dans une cohue sciemment provoquée par le Hamas. Toute cette agitation au nom du « cœur » ne fait que servir les intérêts du Hamas, de l’Iran, de la Russie sûrement et d’autres ennemis d’Israël. Tout en créant un climat d’intimidation et d’inadmissible violence ici-même.
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De l’autre côté, l’aveuglement de ceux qui refusent de considérer Israël comme soumis à l’obligation humanitaire, alors même que ce pays en revendique précisément l’entière responsabilité. Dénoncer, par exemple, Delphine Horvilleur au nom de « la rue juive » témoigne de cet aveuglement. Tout comme le refus de condamner les projets de coloniser Gaza, soit par adhésion, soit au motif que seule une minorité d’Israéliens messianiques veut s’y installer, ce qui est vrai. Il n’empêche. Ne pas voir qu’Israël est ainsi tiré vers l’extrême droite par un PM aux abois relève aussi de l’aveuglement. De même que pousser verbalement à une guerre totale sans fin.
À la haine du quidam de FB et autres plateformes qui insulte un Conseiller fédéral au point de le menacer dans un pays de dialogue comme la Suisse, répondent l’insulte ou le silence obstiné de certains soutiens d’Israël.
Macron, pour citer le proche voisin, admet qu’il ne reconnaîtra pas la Palestine tant que le Hamas n’aura pas rendu les otages et déposé les armes. Mais il faut le dire à Israël : refuser le soutien intelligent à un État palestinien post-Hamas ne fera que galvaniser les soutiens débiles et, surtout, isoler davantage encore leur propre État, aussi brillant, résilient et puissant soit-il pour le moment.
J’exclus de mon analyse les malhonnêtes du type Rima Hassan.
Mais des médecins, dont c’est le métier, veulent soigner et s’ils sont personnellement et via leur association sous la pression du Hamas, cela ne retire en rien l’horreur des blessures infligées par les bombardements ; des humanitaires, dont c’est le métier, veulent sauver des vies et le fait que certaines de leurs officines diffament Israël depuis de longues années pour assurer leurs propres financements ne retire en rien le risque évident et la réalité, sans doute, de crimes de guerre. Des journalistes, dont c’est le métier, veulent enquêter et le fait qu’Israël ne souhaite pas voir le Hamas provoquer leur mort pour en accuser Tsahal, ne retire en rien le fait qu’une guerre sans témoins ne plaide pas pour celui qui la mène seul face à la puissante internationale islamiste.
Le premier mal venait peut-être de là : croire qu’il fallait y aller seul, au risque d’une escalade difficilement maîtrisable. Israël avait-il le choix ? Nul ne le sait.
Venons-en aux oubliés de tous, les Palestiniens. Malgré leurs déplorables dirigeants successifs, il y a une société civile qu’on aurait tort de mépriser. Il faut espérer qu’elle trouvera en Israël des interlocuteurs et que cette tragédie puisse enfin se dénouer avec tous les acteurs internationaux dignes de ce nom, c’est-à-dire concernés à la fois par la sécurité à long terme de l’État juif et par l’aspiration légitime d’une société civile palestinienne à se gouverner.
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